Histoire d’une infidélité (Sylvain, 44 ans, Colmar)

Histoire d'une infidélité (Colmar)Je m’appelle Sylvain, j’ai 44 ans et j’habite à Colmar. Je suis marié depuis vingt ans. Comme tous les hommes, j’avoue que même si je suis marié, je regarde les jolies filles en minijupe et shorts…

Et qui c’est qui ne le fait pas ? En tout cas, il y a tout de même une différence entre regarder et tromper ! Non merci, ce n’est pas pour moi l’adultère… C’est ce que j’ai toujours pensé. Je suis un homme fidèle, moi… Mais tout ça, ça a changé d’un coup quand j’ai connu Sophie.

J’attendais mon train sur le quai car j’avais un rendez-vous de travail à Strasbourg. Elle s’est matérialisée tout à coup, elle tenait une cigarette entre le pouce et l’index de sa longue et fine main, elle s’est approchée de moi et elle m’a demandé si j’avais du feu. “J’ai toujours du feu”, je lui ai répondu en plaisantant.

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Ses yeux de biche étaient irrésistibles… Et sa robe simple et élégante flottait gracieusement autour d’elle, en soulignant discrètement ses courbes. Ses bottes claquaient sur l’asphalte et soulignaient ses jambes interminables. Tout ça, ça m’a donné une bouffée de chaleur… Qu’est-ce qui m’arrivait ? Jusque-là, la seule fois où j’avais ressenti une telle sensation, c’était quand j’avais rencontré ma femme.

Ensuite, j’ai commencé à échanger quelques mots, juste pour passer le temps : “Vous savez, il est interdit de fumer sur les quais”. “Oui, je le sais”, elle m’a répondu avec un sourire séduisant qui m’a foudroyé. “Mais il faut absolument que je fume ma clope maintenant, parce qu’après, dans le train, je ne pourrai pas”, elle a ajouté en soufflant la fumée de sa cigarette… Elle était tellement jolie, elle était vraiment mon type ! Elle paraissait la trentaine et elle pouvait bien être mariée, je ne pouvais pas le savoir.

Peu après, le train est arrivé. Elle a jeté sa cigarette et elle est montée dans la même voiture que moi. Il n’y avait pas beaucoup de places réservées, et pas non plus beaucoup de passagers. Et comme ça, il n’a pas été difficile de trouver un compartiment libre pour s’assoir, l’un à côté de l’autre… “Il paraît que nous allons faire le voyage ensemble”, elle m’a dit ensuite. Nous étions assis les deux à côté de la fenêtre, l’un en face de l’autre. Je n’ai pas pu m’empêcher d’admirer ses jambes magnifiques. Sa minijupe était très courte, et il était impossible de ne pas remarquer son petit string noir, qui était très coquin.

Pendant le voyage, nous avons bavardé comme de vieux amis. Elle m’a dit qu’elle s’appelait Sophie et qu’elle allait rendre visite à ses parents, qui habitaient à Strasbourg. Elle était professeure de philosophie à Lyon, et elle avait un enfant que, à ce moment-là, était en train de passer ses vacances avec son ex-mari. Elle a ajouté aussi qu’elle avait vraiment besoin d’une vacance pour récupérer de la fatigue du “double boulot” de mère et de professeure.

Je ne suis certainement pas un Apollon mais, à l’âge de 44 ans, je ne suis pas mal du tout. Je me suis tout de suite aperçu que Sophie me regardait avec un certain intérêt, et que sa timidité était peu à peu disparue. Nous avons commencé à tutoyer… Et moi, je n’ai pas pu m’empêcher de lui raconter un petit mensonge, parce que je pensais que les choses entre nous auraient pu évoluer dans un certain sens…

Et comme ça, je lui ai dit que j’étais divorcé aussi et que j’habitais tout seul dans le quartier de Saint-Léon, ce qui évidemment n’était pas vrai. Je me rendais compte que ce que j’étais en train de faire n’était pas correct vis-à-vis de ma femme, mais le sourire coquin de Sophie était trop séduisant pour pouvoir y résister… Nous avons bavardé pendant tout le voyage et le temps est volé.

Juste avant d’arriver en gare, je me suis lancé et je lui ai demandé si vraiment elle voulait passer le samedi soir devant la télé avec ses parents. “Mais bien sûr que non…”, elle a répondu avec un regard qui en disait long… Alors, j’ai pris mon courage à deux mains et je lui ai proposé de passer la soirée ensemble. “Oui, j’aimerais bien ! Comme ça, j’évite aussi de trop déranger mes parents…”, elle m’a répondu encore une fois avec un sourire tellement malicieux… J’avais hâte d’être à samedi !

Sans trop y penser, nous avons fixé l’horaire et le lieu pour notre rendez-vous.

Les jours suivants ont été interminables. Je passais mes journées à rêver les yeux ouverts… Je me voyais déjà avec Sophie, je me voyais en train de la séduire dans toutes les manières possibles… Et juste pendant un de ces rêves, ma femme m’a appelé au portable pour savoir comment j’allais… Et elle m’a demandé aussi si j’étais vraiment amoureux d’elle. “Mais bien sûr !”, j’ai répondu pendant que je fantasmais du corps magnifique de Sophie.

Samedi est enfin arrivé. J’ai pris une belle douche, je me suis habillé en costume noir et je suis parti pour mon rendez-vous. Cela ne faisait pas longtemps que j’attendais, quand Sophie est apparue… Elle était belle à couper le souffle… Elle portait une robe en soie bleue délicatement ajustée, qui laissait deviner ses formes parfaites, et ses boucles d’un blond doré tombaient gracieusement sur ses épaules nues… Deux places réservées dans une salle de danse très romantique nous attendaient.

Ce soir-là, nous savions très bien tous les deux qu’on était en train de devenir un peu plus que deux simples amis… Depuis la première danse, tout était clair… Un brasier brûlait dans les yeux de Sophie, et nos corps étaient accrochés l’un à l’autre… Je pouvais sentir ses seins fermes sous sa robe, et après, tout à coup, quand dans la salle ils ont commencé à jouer quelque chose de lent, nous n’avons plus été capables de résister… Nos lèvres se sont frôlées et quelques instants plus tard nous nous sommes échangés un baiser tellement torride, que tous les autres couples dans la salle sont restés la bouche bée.

Nous étions enivrés… Nos corps étaient collés dans la chaleur de la piste de danse, et nos langues se cherchaient, se trouvaient, et se mélangeaient en proie à l’excitation.

Il était désormais très tard… Et comme ça, j’ai pensé à proposer à Sophie d’aller boire un verre de champagne dans ma chambre d’hôtel : “Est-ce que ça te dirait ?… Le minibar nous attend”. Sans répondre, elle m’a embrassé passionnément et après elle m’a pris par le revers de la veste, en partant vers la sortie de la salle. Au bout de quelques minutes, un taxi nous a amenés à mon hôtel. Le concierge était choqué quand il m’a vu rentrer à l’hôtel avec Sophie, mais je m’en foutais. Lorsque nous continuions à nous embrasser dans l’ascenseur, fous de passion, je sentais que je commençais à bander… Au bout de quelques secondes, mon sexe était devenu énorme et je savais que je n’aurais pas pu résister longtemps. Sophie a remarqué mon désir et m’a regardé de manière sensuelle.

Quand nous sommes arrivés dans ma chambre, il nous a été impossible de contrôler notre passion. A ce moment-là, il n’y avait rien autour de nous, ni le champagne, ni le minibar… Il n’y avait qu’un grand lit matrimonial qui nous attendait. Nous nous sommes déshabillés et j’ai commencé à explorer chaque centimètre de son corps avec ma langue, jusqu’à arriver à son intimité, humide de plaisir. Ses lèvres se serraient autour de ma verge de manière tellement intense, que j’étais proche de l’extase… Enfin, comme un animal ivre, je suis revenu vers elle pour la pénétrer de toute ma longueur…

Elle a joui en explosant de plaisir, et moi je n’ai pas pu éviter de faire le même… La puissance de mon orgasme a été incroyable, et Sophie poussait des cris exagérés… Cette nuit a été la plus sauvage de ma vie, je n’avais jamais vécu quelque chose de pareil… Nos corps faisaient ce qu’ils voulaient, sans relâche, encore et encore… Nous voulions toujours plus, nous voulions une extase sans fin… Jusqu’à quand nous avons perdu nos forces et nous nous sommes endormis.

Le matin suivant, je me suis réveillé et Sophie n’était pas là. Sur la table de ma chambre, il y avait juste une petite carte qui disait “C’était beau ! Mais maintenant, tu dois retourner chez ta femme… Ou alors tu pensais que je ne m’étais pas aperçue de la marque de l’alliance sur ton annulaire ? Ne cherche pas à me voir. Laissons les choses comme elles sont. Sophie.

Malheureusement, je ne l’ai plus revue. Je n’ai rien avoué à ma femme.